• "Pentagone papers".

     

    Première femme directrice de la publication d'un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s'associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d'État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d'années, destinées à étouffer des affaires très sensibles... Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis...  

     Un très bon film servi par de très bons acteurs. J'ai vraiment aimé.


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  • Film "Beignets de tomates vertes".

     

    Synopsis : Américaine au foyer dans une petite ville de l'Alabama, Evelyn Couch déprime et s'empiffre de sucreries. Ed, son mari, n'a plus qu'une occupation : la télévision. Chaque semaine, Evelyn rend visite à une vieille parente pensionnaire d'une maison de retraite. C'est là qu'elle rencontre Ninny Threadgoode, une vieille dame extraordinairement vive et gaie, qui va lui redonner sa joie de vivre et sa dignité.

    Adapté d'un roman de Fannie Flagg, sélectionné par le jury du prix Pulitzer, ce premier film de Jon Avnet a rencontré un succès mondial.  

     J'en avais entendu parler et j'ai eu grand plaisir à la visionner cette après-midi. Très bon film de 1991, ça ne nous rajeunit pas.


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    Une bonne et heureuse année 2018.


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  • La grossophobie.

     

    Article lu dans le 20 Minutes et qui m'a interpellé. Déjà ce mot "Grossophobie" qui n'est pas très joli mais qui parle d'un sujet que l'on aborde pas assez souvent du côté des gens qui souffrent.

    « Baleine », « grosse vache », « Baloo ». Ces insultes, elle les entend depuis toute petite. A 25 ans, Alixia, habitante des Hauts-de-Seine, pèse 100 kg à cause d’une thyroïde instable, et a toujours été victime au quotidien de discrimination par rapport à son poids. « Dans les transports, les gens me lancent des regards de dégoût et ne s’assoient pas à côté de moi. Quand je mange dehors, des insultent fusent », explique-t-elle à 20 Minutes. « A force qu’on me dise que je ne dois pas manger vu comment je suis grosse, j’en suis arrivée à me dégoûter de la nourriture et de moi-même », ajoute la jeune femme.

    Pour faire face à ce phénomène, la Ville de Paris organise ce vendredi un événement contre les violences et discriminations grossophobes. « L’occasion de mettre en lumière une forme d’inégalité de traitement peu reconnue », annonce l’Hôtel de ville. Définie comme une « aversion ou attitude hostile envers les personnes en surpoids, grosses ou obèses », la grossophobie s’accompagne en effet d’une stigmatisation, de préjugés et d’une importante violence sociale.

    A lire aussi : En France, 15% des adultes sont concernés par l'obésité et la tendance va s'aggraver

    « Dégoût », « vide » et « totale impuissance »

    « Quand je postule à un emploi, une amie qui a des compétences inférieures est retenue. Pas moi », reprend Alixia, qui est loin d’être seule dans cette situation. En France, 15 % des adultes sont concernés par l’obésité, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d’après le baromètre du Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail (OIT), 20 % des demandeurs d’emploi obèses disent avoir été discriminés à l’embauche. Sans compter les moqueries, les remarques désobligeantes et les injures.

    Aniela, 22 ans, est aussi victime de grossophobie depuis son enfance. « Gros tas », « tu es grosse, personne ne t’aimera », entendait-elle dans la cour de l’école. Aujourd’hui, le rejet fait toujours partie de son quotidien. « Mon père ne manque pas une occasion pour me rappeler mon surpoids. Tant et si bien que je n’assiste plus aux réunions de famille. » Chez le médecin aussi, ce sont toujours les mêmes remarques qui reviennent. « Vous ne vivrez pas vieille », lui assène son docteur.

    Lire aussi. Pourquoi les femmes sont-elles autant victimes de «body shaming» et de «grossophobie»?

    « Ce mal-être a engendré un sentiment de dégoût, de vide et de totale impuissance. En plus d’un manque de confiance en moi, cela m’a dégoûté de mon corps. Le regard des gens est destructeur, mais le nôtre est encore plus violent », explique la jeune fille auprès de 20 Minutes qui a lancé un appel à témoignages sur le sujet, faisant affluer aussi un certain nombre de commentaires de nature grossophobe.

    « Ils saoulent les gros, ils coûtent cher à la sécu »

    « Le jour où les gros auront à payer de leur poche les frais occasionnés par leur manque de discipline alimentaire, on aura beaucoup moins d’obèses pour se plaindre que la société est vilaine avec eux et qu’ils sont discriminés, les pauvres choux [à la crème] », note un internaute. « Ils saoulent les gros, ils coûtent cher à la sécu en plus et ils bouffent plus que de raison et ne font pas de sport. Ils n’ont qu’à pas aller chez McDo tous les soirs en pensant qu’une salade McDo, c’est bon pour le régime », lance un autre.

    A lire aussi : Jamel Debbouze choque en riant du surpoids d'une conquête d'Usher

    « Pour les gens, un gros gène, mange la part des autres, sent mauvais », s’insurge Freddy sur ces nombreux clichés. « Pour la société, être gros veut encore dire que la personne n’est pas performante », déplore de son côté Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris chargée de toutes les questions relatives à l’égalité femmes-hommes, la lutte contre les discriminations et des droits humains, à l’initiative de l’événement de vendredi, rappelant que l’obésité touche principalement les couches moyennes et populaires.

    A lire aussi : Pourquoi est-il plus difficile de trouver et de garder un travail quand on est gros?

    Gabrielle Deydier, dans son livre On ne naît pas grosse  publié le 15 juin dernier aux éditions Goutte d’Or, indique que si 15 % de l’ensemble de la population est au smic, le taux grimpe à 26 % chez les Français obèses. « Quand les gens pauvres sortent leurs enfants pour leur faire plaisir, ils leur achètent un Happy Meal au MacDo à 4 euros, car le cinéma coûte deux fois plus cher. Nous vivons dans une société schizophrène : grossir devient de plus en plus facile, mais les obèses sont des pestiférés », explique-t-elle dans un entretien à l’Express. Le tout dans un contexte de tyrannie de l’apparence.

    A lire aussi : Un livre choc dénonce les discriminations contre les Français obèses

    « Dans la capitale de la mode, c’est comme si ce n’était pas un sujet »

    « Les discriminations envers les personnes de forte corpulence, et à l’apparence physique en général sont une réalité. Mais la question n’est pas abordée par les pouvoirs publics », s’exclame Hélène Bidard, regrettant « le culte de la minceur, voire de la maigreur, qui est diffusé par les entreprises, le monde de la mode et les médias ». Un phénomène exacerbé à Paris. « Dans la capitale de la mode, c’est comme si ce n’était pas un sujet. Il y a une volonté de rendre invisible les gros dans la ville ». Alors, pour faire prendre conscience de la problématique et « pour que ces personnes se retrouvent pleinement dans la ville et s’y inscrivent de plein droit », la mairie va émettre ce vendredi un certain nombre de préconisations et lancer la campagne: « Grossophobie stop ! Ensemble réagissons ».

    « Les personnes grosses ne parlent pas, ne portent pas plainte et entrent dans un cycle d’enfermement », insiste Hélène Bidard. En effet, peu de condamnations sont enregistrées pour discrimination à l’apparence physique, introduite pourtant dans la loi du 16 novembre 2001. Mais selon Alixia, ce sont les regards des gens et de la société qui doivent d’abord changer car « la grossophobie détruit, réellement ».  


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    Un panda rouge...

     

    Un panda rouge Place Saint Germain des Prés.

    Après le zoo de Beauval (Loir-et-Cher), Paris a lui aussi droit à son panda. L’artiste français Richard Orlinski a dévoilé ce mercredi 13 décembre une grande statue rouge de panda mâchouillant un bambou, sur la place Saint-Germain-des-Prés (VIe). C’est le symbole du récent jumelage entre Saint-Germain-des-Prés et Jinjiang, quartier de la ville de Chengdu, en Chine occidentale. L’inauguration marque le coup d’envoi de « l’opération panda », premier projet entre les deux quartiers. A l’approche des fêtes, l’événement se veut caritatif : la statue restera sur la place du VIe jusqu’au 7 janvier, avant de faire un saut au zoo de Beauval pour finir auprès des enfants malades de l’hôpital Necker. Juste à côté, un chalet met en vente des peluches de panda (20 €) au profit du même hôpital.  

    Je ne travaillais pas cette après-midi. J'en ai profité pour aller voir.


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